Polisseuse métallographique

Pour le dressage, on utilise le plus souvent des disques abrasifs de granulométrie de plus en plus fine, du P80 au P1200, voire P2400 et P4000 pour certains matériaux plutôt ductiles, et ensuite pour la finition, des tissus de polissage tissés et feutres, que l’on charge en suspensions diamantées, le plus souvent du 9µ au 1µ.

Une superfinition à l’alumine ou aux oxydes est aussi possible, avec des produits de granulométries submicroniques comme 0.3 ou 0.05µ.
Les polisseuses métallographiques permettent donc l’utilisation de tous ces produits.

Les polisseuses métallographiques existent en plusieurs diamètres standards à savoir 200mm, 250mm et 300mm. D’autres diamètres peuvent exister comme le Ø230mm, 350mm et 400mm.

Le plus souvent elles possèdent un plateau à vitesse variable permettant de d’adapter la vitesse du plateau au support alors utilisé. Pour le dressage, une vitesse de l’ordre de 300tr/min et pour le polissage des vitesses plus lentes d’environ 150tr/min.

Les polisseuses métallographiques sont disponibles en manuelles et automatiques. En manuel, c’est l’utilisateur qui tient l’échantillon à la main et l’applique sur les différents supports. Un seul échantillon peut être produit à la fois donc. Les polisseuses automatiques ont une tête de polissage sur laquelle on peut insérer plusieurs échantillons à traiter à la fois. De plus cela permet un process régulier indépendant de l’utilisateur et donc une meilleure répétabilité.
En fonction des matériaux à traiter, il faut des process différents. Sur les polisseuses métallographiques modernes on peut adapter et mémoriser tous les paramètres telles que les vitesses de rotation des plateaux et de la tête de polissage, la force de pression sur l’échantillon, le temps de polissage, le dosage des produits de polissage. Les polisseuses métallographiques modernes ont pratiquement toutes un écran tactile permettant le contrôle de toutes les fonctions.